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Depuis le mouvement des gilets jaunes fin 2018, le Président Emmanuel Macron, par son annonce du 10 décembre 2018, a fait bénéficier environ 5,5 millions de salariés, plus de 200 000 entreprises – incluant 40% de PME – une prime exceptionnelle  d’une valeur de 459 € en moyenne, somme qui avait été exonérée de toutes charges sociales et fiscales (dans la limite de 1 000 €).
Et qu’en est-il pour l’année 2019 ?  Si la prime a été reconduite, on notera que les mêmes exonérations, les mêmes conditions de revenus que pour l’année 2018, le même plafond fixé inférieur ou égal à 1 000 € devront été respectés. A l’instar de 2018, si cette somme excède 1.000 € elle sera alors soumise aux charges sociales et à l’impôt sur le revenu.
Tous les employeurs peuvent verser cette prime, comprenant également les travailleurs indépendants ou encore les associations. Au même titre que tous les salariés peuvent recevoir la prime, comprenant donc les apprentis et les intérimaires.
Petit bémol tout de même dans la mesure où le projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2020 instaure une condition supplémentaire à son versement. En effet, les entreprises pouvant obtenir cette prime doivent obligatoirement disposer d’un accord d’intéressement (un accord d’intéressement est une forme d’épargne salariale). Force est de constater qu’une minorité dispose de cet accord s’agissant des PME et TPE. La DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) révèle que seules 19,9% des entreprises de 50 à 99 salariés ont mis en place l’accord d’intéressement et le pourcentage tombe à 9,3% pour les entreprises de 10 à 49 salariés. On observe par contre une mise en place dans 57,5% des entreprises de plus de 1000 salariés.
Ainsi, des aides à la rédaction des accords sont proposés par le dispositif, accord qui pourra être conclu pour une durée allant de 1 à 3 ans.

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