Choisir entre salaire ou dividendes ? Vous souhaitez augmenter votre revenu ? Vous ne savez pas de quelle manière optimiser vos revenus pour en percevoir le maximum ?
La prime de fin d’année qu’un dirigeant peut s’attribuer est une forme de salaire. En effet, la prime doit apparaître sur le bulletin de paie le dirigeant de SAS ou de SASU ou le gérant minoritaire qui sont assimilés à des salariés. A ce titre, il conviendra de payer les charges sociales au même titre qu’un salaire mensuel.
Les dividendes subissent quant à eux un prélèvement à la source de 30% au niveau de la société. Cela correspond dans le détail aux 2 éléments suivants : CSG/CRDS à hauteur de 17,2% et Impôt sur le revenu pour 12,8%
Les dividendes ouvrent droit à un abattement de 40% du montant brut, avant imposition au barème progressif de l’IR.
A l’impact social se mêle un impact également fiscal. Prenons comme exemple un dirigeant se versant 10 000 euros bruts de primes, soit 7 800 euros nets environ. Son salaire brut génère 4500 euros de charges sociales. Mais il permet également une économie d’IS pour sa société variant entre 15 % (taux réduit) et 28 % (taux normal 2019). Ainsi, en retenant les chiffres, nous avons : + 10 000 € de salaire brut, + 4 500 € de charges sociales patronales, – 4 060 € d’économie d’impôt sur les sociétés (cas de 25% d’IS), soit 10 440 € de coût véritable pour la société.
Si nous retenons un taux d’IR pour le dirigeant de 20%, ses 7 800 € de salaire nets se transforment en 6 240 euros nets après impôt sur le revenu.
Enfin, pensez bien à vous rémunérer sous forme de salaire régulièrement. Vos trimestres de retraite sont ainsi validés et vos indemnités journalières disponibles en cas de maladie
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