Le Président Macron l’avait annoncé lors de sa campagne présidentielle, Edouard Philippe, son première ministre relance le sujet : la fin du régime des indépendants
Né en 2006, l’objectif du RSI était de simplifier la protection sociale des indépendants. Qualifié de « catastrophe industrielle » par la Cour de Comptes, ce système jugé comme très couteux pour les indépendants, dont la majorité peinent encore à comprendre les modalités de calcul des cotisations, devrait s’éteindre peu à peu et entrer dans une période de transition jusqu’en 2019.
A compter du 1er janvier 2018, il devrait donc s’adosser au régime général mais les conséquences sont d’ores et déjà aisément mesurables.
Il est attendu l’alignement des cotisations sociales des travailleurs non-salariés sur celles versées par les salariés, et promis un changement moindre des cotisations maladie (avec l’instauration d’un guichet unique après des caisses primaires d’assurance maladie) et cotisations invalidité-décès.
«Les cotisations des indépendants sont moins élevées que celles des salariés, et la dissolution du RSI dans le régime général risque de les conduire à payer au minimum 30 % de charges sociales en plus», ajoute Bruno Chrétien, Président de l’Institut de la protection sociale.
Toutes ces avancées sociales sont cruciales mais il serait regrettable qu’elles engendrent des hausses de cotisations qui généreraient un augmentation des cessations d’activité.
Il est attendu également des réductions de cotisations en ce qui concerne la maladie et la famille, notamment pour les bas revenus.
En tout état de cause, les grandes lignes de cette réforme ambitieuse restent en suspens sur un grand nombre de problèmes qui ne pourront être occultés.
Nous sommes aujourd’hui dans l’attente de réponses concrètes !
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