Et oui, on le sait : depuis le début de l’instauration d’un rythme soutenu du télétravail, on a tendance à parfois être moins productif. Pourtant, certains employés y trouvent leur compte et affirment qu’ils sont plus productifs chez eux que lorsqu’ils sont au bureau. Quels sont leurs secrets ? Rien de bien sorcier vous allez voir !
Qu’est-ce-que la procrastination ?
Le terme « procrastiner » c’est remettre au lendemain les actions que l’on pourrait faire ou que l’on avait prévu aujourd’hui. Cette notion est d’autant plus courante depuis que le télétravail est au centre des discussions. Procrastiner c’est avoir ce sentiment de ne vouloir rien faire et de se dire que ces actions pourront être effectuées plus tard. Malgré les deadlines, cette « flemmardise » ne se dissipe pas ? Vous préférez vous détendre, occuper votre temps à autre chose ? Vous culpabilisez beaucoup de procrastiner mais vous ne pouvez pas en empêcher ? Cet article est fait pour vous !
Le pourquoi du comment
Les managers, responsables et employeurs le savent : le télétravail peut être un piège pour la production. Eux-mêmes peuvent le vivre et/ou le constate avec leur équipe.
Réveils plus tard, aucune obligation de s’habiller, être dans son petit cocon à l’abri des regards suspicieux, c’est effectivement l’un des acteurs clés du manque de motivation lorsque l’on est chez soi ! Depuis 1an et demi, nous vivons au rythme des restrictions sanitaires et par la même occasion d’un rythmne soutenu de télétravail pour bon nombre d’entreprises en France. Il a été remarqué que petit à petit chez certains salariés s’est installé la fameuse procrastination.
Malheureusement, les causes sont multiples :
- Manque de concentration
- S’installer dans son lit ou son canapé
- Se dire que l’on fera un certain nombre des tâches à faire les jours en présentiel
- Fatigue (la sédentarité est un cercle vicieux : moins on s’active et plus on ressent de la fatigue)
- Sentiment de solitude
- Aucune surveillance directe des managers
L’œil bienveillant des responsables
D’ailleurs, les employeurs et les managers, parlons-en ! Rien ne sert à l’installation d’un logiciel de surveillance ou d’avoir un comportement dit de « flicage ». L’employé se retrouvera certes obligé de travailler mais cela laissera la place à l’arrivée d’un mal être.
Augmentez le rythme des réunions (en visioconférence) ! Cela permettra à l’employé d’avoir un rythme durant sa semaine, de se sentir épaulé/écouté et de garder le lien.
De plus, bienveillant rime avec motivant. Le télétravail peut être monotone et frustrant, alors multiplier les moments de contact est un moyen de garder la motivation de ses employés et de les faire sortir de leur plaid (ou de leur transat, tout dépend de la saison !)
On évite les tentations !
Certains salariés se disent plus productifs et plus à l’aise en télétravail. Évidemment, tout dépend de l’activité du salarié.
Cependant, comment font-ils ?
Eh bien, on évite au maximum les tentations. Loin de la télévision, du téléphone, du frigo ou des jeux-vidéo, créez-vous une véritable « bulle » de travail.
En effet, nous sommes parfois déranger par le bruit, les collègues, les clients, le téléphone lorsque nous sommes sur notre lieu de travail. Il s’agit donc de profiter de l’environnement calme et apaisant de notre chez-soi afin d’améliorer la qualité du travail demandé et d’accélérer sa productivité par la même occasion.
La To-do-list, votre meilleur allié contre la paresse
« Oui d’accord, mais cela ne m’aide pas plus ! »
Dans un premier temps, essayez de vous demander quelles sont les différentes tâches de la semaine que vous aurez à accomplir. En fonction de celles que vous préférez faire (ne mentez pas, on a tous des missions que l’on préfère et d’autres moins !) et des deadlines que l’on vous a donné, faites une petite To-do-List (Traduction : Liste de choses à faire).
Ainsi, l’employé aura une vision globale de la jolie montagne de tâches qu’il aura à effectuer durant la semaine. Évidemment, la To-do-List peut s’agrandir durant la semaine avec l’arrivée de nouvelles missions. Elle créée un sentiment de satisfaction à chaque tâche achevée et cochée. De plus, elle permet au collaborateur d’être responsable de la rigueur et de l’organisation de ses tâches, et ce même aux plus déconcentrés.
Bien-sûr, d’autres méthodes pour lutter contre la procrastination existent : les Post-it, revenir en présentiel durant toute la semaine (en fonction des restrictions sanitaires en vigueur et de l’avis du gérant), éloigner les distractions, s’octroyer des récompenses (exemple : une pause-café à la fin d’une tâche tant qu’elle ne s’éternise pas trop).
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